- Pr David Ardia, Département de sciences de la décision, HEC Montréal, Climate Change Concerns and the Performance of Green vs. Brown Stocks
- Pre Louise Millette, Département des génies civil, géologique et des mines, Polytechnique Montréal, Une réflexion sur la « durabilité » de la technologie : 250 années singulières
❓ Dans un monde où l’heure est à la décarbonisation des entreprises pour lutter contre les changements climatiques, notre deuxième saison de séminaires midis s’est amorcée en grand avec une présentation du professeur David Ardia traitant de l’impact des préoccupations environnementales sur le cours des actions «vertes» et «brunes» et celle de la professeure Louise Millette sur l’impact environnemental exponentiel des innovations technologiques.
👉 La présentation de David Ardia lors de notre séminaire midi du 20 septembre dernier a mis en lumière comment le cours des actions des sociétés des entreprises plus performantes au plan environnemental voit leurs valeurs augmenter tandis que celui des sociétés à l’empreinte carbone forte diminue lorsque les préoccupations liées aux changements climatiques augmentent de manière inattendue dans les médias. Selon l’étude qu’il a menée avec Keven Bluteau, professeur de finance à l’Université de Sherbrooke, ainsi que deux professeurs de finance de l’Université de Gand (Belgique), Kris Boudt et Koen Inghelbrecht, l’incertitude à propos des changements climatiques est donc porteuse pour les actions en Bourse des sociétés « vertes ». Il soulignait toutefois qu’en dehors de ces moments d’incertitude, le cours des actions « brunes » surpasse celui des actions « vertes ». Pour consulter l’étude: https://lnkd.in/eCbXRwnk
👉 De son côté, Louise Millette a mis en lumière qu’afin que notre action soit porteuse d’un avenir plus durable, nous devons inverser la tendance qui a eu cours depuis les 250 dernières années où le développement de technologies a augmenté la pression sur l’environnement, une tendance qui s’est davantage accentuée à partir des années 70. Elle plaide en faveur « d’une réflexion sur les besoins humains en amont du développement de technologiques qui, selon elle, n’est pas toujours souhaitables pour les communautés et les écosystèmes ». Elle prône l’élaboration d’un nouveau paradigme afin de développer des technologies douces et intégrées aux besoins des communautés.
Ce dernier paradigme est-il conciliable avec le monde financier?